J’ai reçu le tuyau par un ancien banquier luxembourgeois reconverti dans la gestion alternative. « Il y a un homme qui paye 1000 euros pour un billet de 500 », m’annonce-t-il avec un sérieux qui ne souffre aucun doute. Aussitôt, j’ouvre une enquête. Rapidement, des témoignages s’accumulent. L’identité de l’acheteur reste floue. Certains parlent d’un industriel allemand retiré, d’autres d’un collectionneur de devises extrêmes. Mais tous s’accordent sur un fait : l’argent circule. Et pas qu’un peu.
Un phénomène qui s’étend sous les radars
Il ne s’agit pas d’un échange banal entre particuliers. Des groupes de personnes, actifs entre Amsterdam, Zurich et Milan, se relaient pour collecter les précieuses coupures violettes. Ils proposent ouvertement 1000 euros pour chaque billet de 500 encore en circulation. Mon interlocuteur, Julien M., ancien cadre dans la gestion de fortune, m’explique :
« C’est presque irréel. Le type – ou plutôt son réseau – ne pose pas de questions. Il veut juste le billet de 500, en bon état, daté avant 2010 si possible. Et il paie cash. Ou en crypto. »
Face à une telle disproportion entre valeur réelle et somme proposée, la mécanique suscite la méfiance. Pourquoi payer le double ? Quel intérêt à siphonner un billet dont la production a cessé depuis plus de six ans ?

Un billet toujours valide mais marginalisé
Il faut remonter à janvier 2019. La Banque centrale européenne décide ce mois-là d’interrompre l’émission des billets de 500 euros, suspectés de faciliter le blanchiment. Aujourd’hui encore, environ 594 millions de ces billets restent en circulation, représentant près de 297 milliards d’euros.
| Nombre de billets de 500€ en circulation | 594 millions |
|---|---|
| Valeur totale estimée | 297 milliards € |
| Date de fin d’émission | 27 janvier 2019 |
| Statut légal des billets | Valides sans limite de temps |
Officiellement, un billet de 500 reste valide, échangeable sans frais dans toutes les succursales de la Banque de France. Mais dans la réalité, il est devenu quasi impossible à utiliser au quotidien. Largement refusé dans les commerces, il est aussi boudé par de nombreuses banques, qui demandent désormais des justifications pointues lors de dépôts en liquide.
Entre fantasmes et pratiques opaques
Face à cette mise à l’écart, certaines logiques souterraines émergent. Dans des milieux peu fréquentables, les billets de 500 sont encore perçus comme une solution compacte. En 2018 déjà, plusieurs rapports évoquaient la mafia asiatique rachetant ces billets pour 550 euros l’unité. Aujourd’hui, le rachat à prix fort serait ainsi une pratique réutilisée, mais avec un habillage plus présentable : un particulier richissime brandissant l’argument du « patrimoine monétaire européen ».
Un mécène ou un écran de fumée ?
Le discours autour de cette opération est soigneusement huilé. Les collecteurs affirment agir pour un homme souhaitant « préserver un fragment de l’histoire financière de l’euro au moment de sa disparition culturelle ». Une motivation noble, presque romantique. Un agent basé à Genève que j’ai réussi à joindre soutient cette version :
« Notre client parle de mémoire fiduciaire. Il pense que dans 20 ou 30 ans, ces billets auront une valeur symbolique introuvable ailleurs. Il les archive sous vide, classés par série, avec une précision maniaque. Ce n’est pas une histoire de blanchiment, mais d’héritage monétaire. »
D’autres restent plus circonspects. Le paiement en crypto, les transactions en cash, les circuits anonymes de rachat questionnent. Et soumettent l’hypothèse suivante : derrière la façade collectionneuse, un système de stockage ou de transfert massif de valeur, à l’abri des regards. L’intérêt : un billet de 500 pèse 1,1 gramme. Il en faut quinze pour cacher 7500 euros dans une boîte à bijoux.
Les motivations derrière l’achat dépassent le simple intérêt numismatique
Car au-delà de la rareté, certains acteurs du marché clandestin voient en ce billet un outil toujours utile. Portable, compact, discret. Un ancien inspecteur de Tracfin me confie sous anonymat :
« Le coût du silence et de l’efficacité se paie cher. Racheter à 1000 euros ce qui vaut légalement 500 peut paraître absurde à un citoyen ordinaire, mais dans certains réseaux, chaque euro off-shore en liquide vaut bien le double sur son efficacité. »
- Un million d’euros en billets de 500 pèse 2,2 kg
- En billets de 200 : 5,2 kg
- En billets de 100 : 10,5 kg
- En billets de 50 : 21 kg
Le poids, la manutention, le volume deviennent des données économiques à part entière. Vu sous cet angle, le billet de 500, bien qu’obsolète, garde un attrait qui transcende sa simple valeur faciale.
Conclusion : acte symbolique ou opération spéculative ?
Au terme de mes échanges et recoupements, une image se dessine. Celle d’un marché parallèle, ni illégal au sens strict, ni transparent. Un homme – ou un groupe – tente de centraliser, voire d’accaparer les dernières unités physiques d’un billet en voie de disparition. Pour spéculer, stocker, ou revendiquer une mémoire que le système bancaire voudrait effacer. Impossible, à ce jour, de démêler le vrai du calculé. Mais une question reste posée : et si ce rachat reflétait surtout notre peur viscérale de voir disparaître ce que nous ne contrôlons plus ?





C’est fascinant ! Mais sérieusement, qui paierait 1000 euros pour un billet de 500 ? C’est comme un jeu de cache-cache avec l’argent. Ça sent un peu l’arnaque ou les histoires louches. On dirait que tout cela cache des motivations bien plus sombres qu’un simple intérêt numismatique.
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