Certaines fortunes naissent sur des décombres. Perdus dans les archives d’une administration minière, les relevés d’un gisement qualifié de « sans intérêt en 2001 » dormaient depuis deux décennies. Aujourd’hui, ces mêmes hectares reculés abritent une réserve estimée à 47 milliards d’euros selon plusieurs études croisées, dont les résultats ont été rendus publics au cours de l’été.
Un jugement expéditif devenu opportunité colossale
En 2001, les experts mandatés par les autorités concluaient à un potentiel insuffisant pour ce gisement situé dans les contreforts du Massif central. Faible concentration d’étain, difficulté d’accès, rentabilité jugée douteuse. Un cas typique de sous-estimation, selon l’ingénieur géologue Paul Herson, qui suit le dossier depuis 2019.
« À l’époque, les critères d’évaluation reposaient sur des techniques datées. Ils n’ont pas creusé au bon endroit, ni avec la précision qu’on peut déployer aujourd’hui. Le site a été classé sans valeur, ce qui paraît aberrant rétrospectivement. »
Classé comme « zone abandonnée » sur les cartes cadastrales, le terrain a changé trois fois de mains avant d’être acquis, presque en silence, par une société fondée par l’investisseur suisse Elias Von Ginter. Aucun bruit dans la presse économique jusqu’à l’enregistrement discret de la transaction en 2023. Montant du rachat : moins d’un million d’euros.

Réévaluer les anciens pour miser sur l’avenir
Cette opération n’est pas un coup de chance mais le fruit d’un travail minutieux. Entre 2020 et 2024, une équipe mandatée par Von Ginter a mené des forages horizontaux inédits et utilisé des drones d’imagerie spectroscopique pour cartographier les concentrations. Résultat : une teneur en étain bien supérieure aux estimations de 2001 et une structure géologique plus favorable qu’imaginé au départ.
Selon le cabinet INOrès, sollicité pour une expertise indépendante, les réserves mesurées s’élèveraient à environ 87 millions de tonnes de minerai exploitable, avec une concentration de 1,5 % d’étain pur, ce qui place le site parmi les plus prometteurs d’Europe occidentale.
Pourquoi l’étain revient sur le devant de la scène
Peu médiatisé, l’étain n’est pourtant pas anecdotique. Son rôle est central dans les circuits imprimés, les panneaux solaires, les batteries au lithium de dernière génération et les alliages anti-corrosion. Son prix a doublé en cinq ans, poussant les géants industriels à sécuriser leurs approvisionnements régionaux.
Application | Secteur | Tendance |
---|---|---|
Soudure électronique | Tech / Défense | En hausse |
Batteries lithium-étain | Énergie | En forte croissance |
Revêtements anti-corrosion | Construction / Transport | Stable |
Une estimation à 47 milliards : sur quelles bases ?
Le chiffre circule depuis plusieurs semaines sans qu’on puisse l’ignorer, et il mérite d’être décortiqué. Selon plusieurs cabinets géo-financiers, dont Geomera Ltd et AltMines France, la valeur potentielle du gisement atteindrait 47 milliards d’euros si l’ensemble du minerai était exploité aux prix actuels du marché de l’étain, corrigés des coûts d’extraction et des investissements nécessaires.
Un scénario qui suppose une mise en production sur 25 ans, avec un rendement moyen proche de 180 000 tonnes par an. Cela place le projet au cœur de la stratégie européenne de réindustrialisation minière — et sans dépendance directe vis-à-vis de l’Asie ou de l’Afrique.

Les anciens du gisement : entre ironie et espoir
Claude Dieuleveult, 74 ans, dernier contremaître sur le site avant sa fermeture, se dit « à la fois écœuré et fasciné ». Lors d’un entretien que j’ai eu avec lui à son domicile près de Brive, il a montré ses vieux carnets de terrain encore soigneusement rangés par année.
« On nous avait dit que le filon était trop pauvre, qu’on n’en tirerait rien de bon. En vérité, on n’avait pas les moyens pour savoir ce qu’on avait sous les bottes. Je ne pensais pas voir ça de mon vivant. »
Et maintenant : vers un réveil minier français ?
Si les validations environnementales suivent, les premiers travaux pourraient démarrer fin 2026. Le gouvernement, informé du potentiel via le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM), suit de près le dossier. Il s’agit d’un test grandeur nature pour tester une politique minière régénérée à l’heure où les matières critiques deviennent stratégiques.
Le site de l’ex-gisement oublié porte dores et déjà un nouveau nom commercial : Projet TinAtlas. Une renaissance industrielle, mais aussi symbolique, pour un sous-sol qu’on croyait dépassé.
- Un site classé sans intérêt en 2001
- Racheté en 2023 pour moins d’un million d’euros
- Estimé à 47 milliards d’euros aujourd’hui
- Production envisagée à l’horizon 2026
Reste une question : combien d’autres gisements jugés obsolètes sont en réalité des trésors ignorés ?
C’est troublant de voir comment des gisements peuvent être sous-estimés pendant des années. Ça me fait réfléchir à combien d’autres ressources ont pu passer inaperçues. Mais aussi, qu’en est-il de l’impact environnemental de cette exploitation ? On doit se poser les bonnes questions avant de se réjouir de cette opportunité.
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