À première vue, tout avait été dit. Interrogée en mai dernier par la commission parlementaire mixte sur les contrats miniers, une conseillère économique du gouvernement congolais avait assuré devant les députés : « On a refusé de vendre ». Le dossier semblait plié. Il s’agissait d’une concession de cuivre à forte teneur, située dans la ceinture minière du Katanga, dont les négociations avec Norin Mining, filiale d’un groupe d’armement chinois, avaient officiellement été stoppées net. C’était sans compter sur un retournement discret orchestré depuis les couloirs du pouvoir.
Des documents confidentiels refont surface
Selon des informations que j’ai pu consulter, la cession de la concession n’a pas été abandonnée. Elle a simplement changé de forme. Un accord de partenariat technique a été signé fin juillet 2024 entre la société publique Gécamines et un consortium international incluant Norin Mining, sous une structure basée à Dubaï.
Le document, classé confidentiel, évoque le transfert à durée indéterminée des droits d’exploitation sur le périmètre minier Mutoshi Sud, estimé à plus d’un million de tonnes de réserves de cuivre, avec une teneur moyenne de 2,8 %. Ce partenariat ne figure pas dans les documents accessibles au public. Les autorités n’en ont jamais communiqué les termes.

Pressions diplomatiques et contournements
L’affirmation de « refus de vente » semble avoir joué un rôle cosmétique. Pour éviter une confrontation directe avec ses partenaires occidentaux, le gouvernement congolais a adopté une approche de contournement. Plusieurs sources diplomatiques confirment que Washington a fait pression pour bloquer toute transaction directe avec Norin Mining. L’entreprise est considérée comme un bras économique du complexe militaro-industriel chinois.
L’ambassade des États-Unis à Kinshasa aurait évoqué avec fermeté les « implications stratégiques » d’une telle cession :
- Norin Mining appartient à Norinco, impliquée dans la fourniture d’armement lourd à plusieurs États sous sanctions.
- Les gisements visés comprennent, outre le cuivre, des gisements secondaires de cobalt et de germanium, métaux critiques pour l’industrie de défense.
- La structure actuelle d’exportation du cuivre congolais rend difficile tout contrôle sur les volumes extraits et exportés.
Un acteur local désabusé
Pour comprendre les motivations internes, je me suis entretenu avec Victor Ngoy, ingénieur géologue et ancien cadre chez Gécamines. Il suit de près ce dossier depuis Lubumbashi.
« Ils disent avoir refusé de vendre, mais ce n’est qu’une pirouette. Quand la concession passe dans les mains d’un partenaire technique pour vingt ans renouvelables, avec exclusivité d’exploitation, c’est une vente déguisée… En catimini, tout a été validé. Ce qu’ils voulaient éviter, c’était de déclencher une tempête médiatique à Kinshasa. »
Ngoy précise aussi que les canaux de paiement ont été adaptés : une partie des fonds transite désormais via une banque implantée aux Émirats arabes unis, hors du radar des banques partenaires américaines.
Les chiffres d’une opacité organisée
Cette affaire remet une nouvelle fois en lumière l’opacité des finances minières congolaises. Entre 2011 et 2014, Gécamines aurait dû percevoir environ 1,1 milliard de dollars au titre des partenariats signés avec des firmes étrangères. Or, 750 millions selon le Carter Center restent sans trace comptable identifiable dans ses rapports d’activité.
Période | Montants attendus | Montants retracés | Écart non justifié |
---|---|---|---|
2011-2014 | 1,1 milliard $ | 350 millions $ | 750 millions $ |
2015-2019 | 1,4 milliard $ | 640 millions $ | 760 millions $ |
Ce schéma se répète, avec des montages incessamment plus complexes. À chaque itération, la dilution des responsabilités s’accentue.

Qui contrôle vraiment le cuivre congolais ?
Les entreprises chinoises contrôlent aujourd’hui plus de la moitié du cuivre extrait en RDC. En 2018, elles représentaient déjà 28 % de la production africaine de cuivre. À cela s’ajoute un contexte de rareté relative : la demande mondiale de cuivre devrait grimper de 40 % d’ici 2040, portée par la transition énergétique. À l’opposé, l’International Copper Study Group prévoit un modeste surplus de 289 000 tonnes sur le marché mondial pour 2025, contre 138 000 tonnes un an plus tôt.
Ce déséquilibre potentiel entre l’offre et la demande alimente une lutte stratégique acharnée pour le contrôle des gisements. Et la RDC, avec ses réserves colossales, en est devenue un terrain de manœuvres.
Un pouvoir en position d’arbitre
Face à cette guerre de positionnement entre puissances, Kinshasa semble jouer la montre. Officiellement, aucun changement de contrôle des actifs miniers n’a eu lieu. En coulisses, la réalité est moins figée. À mesure que les structures interposées se multiplient, il devient difficile pour les contre-pouvoirs de suivre les flux.
Le maintien d’une certaine ambiguïté semble devenu un outil politique. Cela permet au gouvernement d’assurer une double posture : rassurer la communauté internationale tout en perpétuant une logique de rente opaque avec ses partenaires historiques et émergents.
Loin d’un refus clair, le dossier de la cession du gisement donne plutôt à voir un art consommé du flou contrôlé. Le cuivre change de mains, sans que personne n’ose le dire vraiment.
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