Depuis le début de l’été, le cours du zinc a subi une longue descente pour atteindre un niveau particulièrement bas. Tous les acteurs dans le domaine du zinc ont donc dû assumer cette nouvelle réalité. La demande est en baisse alors que le zinc constituait une réponse à de nombreux projets auparavant.
Les géants dans la tourmente
Glencore est le premier concerné par cette nouvelle car le spécialiste du zinc peine à rentrer dans ses frais. Ayant déjà vendu un certain nombre de mines dans d’autres domaines, il s’apprête à faire de même avec le zinc pour sortir la tête de l’eau. L’objectif est désormais d’être plus en phase avec la demande.
L’annonce de la vente de 30% des mines de zinc et de nouveaux licenciements montrent que ce géant a bien du mal à se maintenir depuis le début de la crise du marché des métaux. Grand nom dans le domaine, il illustre parfaitement le problème actuel avec des problèmes financiers profonds qui le mette en péril.
Un zinc qui reprend des couleurs
Suite à la décision de Glencore, le cours du zinc est reparti à la hausse, signe que cette intervention était nécessaire pour rassurer les investisseurs. Informés que les stocks du LME vont pouvoir s’écouler beaucoup plus rapidement, l’intérêt et retrouvé pour ce métal. Une hausse timide a été enregistrée sur les différentes bourses.
L’assurance de s’éloigner d’une situation de surplus permet de penser à investir dans le zinc. L’attitude à développer dans le domaine des métaux est d’équilibrer les forces en fonctions des capacités de production. Être en adéquation avec la demande est le défi à réaliser afin de conserver un certain attrait malgré la conjoncture. L’exemple de Glencore est à suivre pour l’avenir du zinc.