Le fer, ce métal le plus utilisé et le plus utile du monde est devenu incontournable dans la société moderne. Mais une fois de plus, l’homme puise dans son capital : la Terre ne peut pas fournir une quantité illimitée du fer.
Au fur et à mesure où la technologie avance, une quantité astronomique de fer est utilisée dans les usines pour notre besoin quotidien. D’où la production a atteint le milliard de tonnes depuis moins d’une décennie. Mais que se passera-t-il plus tard?
La conscientisation face à l’environnement.
De plus en plus d’entreprises cherchent des alternatives quant à la production de fer. En effet, la consommation cesse de croitre malgré la présence des alliages. Et même si le fer est une ressource abondante de la Terre, il se raréfie doucement mais surement.
L’activité de la collecte de fer a donc commencé à croitre. Cette activité vise à ne pas puiser dans les ressources de la terre les éléments constituant le fer. Les firmes comme BHP Billiton, Vale ou encore Rio Tinto encouragent notamment cette activité.
Le fonctionnement de la collecte du fer :
L’activité est simple et tout le monde peut l’exercer. Il s’agit de trouver des entreprises « intermédiaires » qui vont vendre le métal chez les entreprises de transformations ou chez les utilisateurs.
Dans n’importe quel pays, une micro-entreprise ou même un individu peut donc effectuer la collecte. Il suffit de conclure un contact avec cette intermédiaire, de disposer d’un minimum de matériel ou d’organisation afin de les rassembler à un point A pour effectuer ensuite la transaction. Le fer est en effet une matière première que vous pouvez vous procurer un peu partout : dans votre maison, chez une cousine ou un oncle, chez votre voisin possible de vous proposer la mise en vente de la carrosserie de sa voiture irrécupérable, dans une usine en voie de démolition, sur un bateau échoué… il suffit d’acheter à petit prix et/ou d’avoir une autorisation de collecte et de le revendre à un tarif attractif. Faut-il seulement avoir le sens du marketing et du business dans le sang.
Cette activité prend son essor dans les pays en voie de développement, et elle est louable. Se développer en limitant les dégâts de l’environnement, c’est le concept à suivre et à renforcer pour une future révolution.