Si la chute de l’or noir a propulsé tous les métaux dans une baisse interminable pendant plusieurs semaines, le changement de perspectives ne possède pas les conséquences espérées. Certaines matières premières entament une remontée mais les métaux précieux sont loin de montrer une impulsion significative.
Un dollar qui montre des signes de faiblesse
Alors que le dollar montrait une forme exceptionnelle pendant plusieurs mois, son cours est de nouveau en baisse compte tenu d’indicateurs économiques en-dessous de ceux espérés. Dans ce cas de figure, les acheteurs se précipitent en premier lieu vers les métaux libellés dans la devise américaine car ils vont pouvoir profiter de cette différence pour faire des affaires intéressantes.
L’or est donc relégué en deuxième position et son cours a montré une baisse quasi-immédiate. S’éloignant du seuil de référence de 1200 dollars l’once, ce métal précieux montre que les tendances vont aller vers la baisse pour les prochaines semaines. L’argent, comme à son habitude, suit l’or et est également victime d’une baisse qui l’empêche de se stabiliser réellement.
Les platinoïdes espèrent une véritable reprise
La vente de voitures en Europe est en hausse avec le chiffre record de 41% pour l’Espagne. Cette nouvelle configuration va permettre au palladium et au platine de voir leur cours remonter après plusieurs mois de baisse. Utilisé en masse pour les pots catalytiques, ils sont plus demandés que jamais dans un contexte où le secteur automobile permet de soutenir de façon significative l’économie d’un pays.
La nouvelle d’un pétrole qui repart à la hausse n’est pas une réjouissance puisque les acheteurs vont probablement préférer attendre d’en savoir plus sur le sujet. Si à l’heure actuelle le prix de pétrole est un avantage, rien n’indique que son cours ne remonte pas à un seuil prohibitif. De nouveaux bouleversements sont donc à attendre pour ces deux métaux, alors que le platine parvenait à peine à se stabiliser. Le pétrole est donc un élément beaucoup plus déterminant qu’il n’y paraît car de cette énergie va dépendre la stabilité de l’économie future.