Les mesures prises par la Chine pour lutter contre la chute des bourses du pays ont eu des répercussions sur les différents métaux. Même si le système semble encore fragile, un nouvel espoir est né avec la reprise des achats par le pays asiatique. Assez rassurant, les métaux en profitent pour repartir à la hausse.
Une remontée importante dans certains secteurs
Alors que les analystes jugeaient le marché au point mort, les importations du cuivre ont augmenté de 11% depuis 2014. Les besoins en cuivre sont donc bien présents et ce métal doit être considéré comme une référence dans le domaine. Les autres métaux ont en général tendance à suivre le cuivre donc les chiffres devraient également être plus importants que ceux estimés.
L’étain retrouve son plus haut taux depuis deux mois grâce à un recul de la production indonésienne rendant le métal plus rare qu’à l’accoutumée. De nouvelles réglementations vont nettement réduire et retarder les exportations depuis ce pays qui est le principal producteur mondial.
Des variations inégales selon les métaux
Si le cuivre et l’étain enregistrent une progression importante, d’autres métaux ne réagissent pas de la même façon devant ces nouvelles. L’aluminium n’a augmenté que de quelques euros, de même que le plomb. Même si la progression est faible, elle est encourageante pour le futur.
Le nickel et le zinc se retrouvent hors de tous les bouleversements des autres métaux industriels puisqu’ils accusent une baisse encore importante car aucune nouvelle les concernant directement n’a permis de modifier leur cours. Les commandes de cuivre ont un délai de livraison de trois mois, compte tenu de la baisse de production. La situation en Zambie et au Chili pèse sur le cuivre alors que le nickel et le zinc ne sont pas en tension.