De nombreuses mines ont été mises en vente depuis l’annonce de la dévaluation du yuan par la Chine. Le fait de savoir que le principal acheteur de ce métal va limiter les importations à l’avenir a entraîné un grand nombre de mesures de la part des grands groupes industriels.
Les mines au Chili revendues rapidement
Il a fallu peu de temps aux grands groupes pour réagir suite à la dévaluation du yuan en comprenant que les dernières mines ouvertes seraient vite un frein au développement si les stocks ne pouvaient plus être écoulés. La recherche d’acquéreurs a donc été rapide.
Anglo American vient justement de vendre ses deux mines possédées au Chili pour une somme totale de 300 millions de dollars afin de réduire de façon significative ses exploitations pour faire face aux bouleversements économiques. Cette démarche a été multipliée par tous les acteurs dans le monde des métaux.
Des petits profits préférables à de larges attentes
La situation de la Chine laisse penser que le temps des grosses commandes pour une exportation est révolu et qu’il faudra donc se contenter de gains plus petits. Les acheteurs des différentes mines l’ont bien compris car elle se focalise sur les réelles possibilités de ces endroits situés dans des pays où le cuivre est largement présent.
Il est également important de lutter contre le phénomène de surplus qui peut mener à un effondrement du cours du cuivre. Réduire la production en confiant les mines à des petits pays qui ont moins de moyens mais qui souhaitent faire des bénéfices permettra de stabiliser le marché. Le but est à l’avenir de réguler le cours des métaux et principalement celui du cuivre qui est le marqueur de la santé de l’ensemble des métaux.