Alors que la baisse du dollar profite à de nombreux pays puisque les métaux sont exprimés dans cette devise, ce n’est pas le cas de la zone euro. Son rapport face au dollar reste le même face à une baisse simultanée de l’euro de l’ordre de 12%.
L’Europe subit une hausse du prix des métaux
Pour ces pays dont la monnaie faiblit, les matières premières ont enregistré une hausse de l’ordre de 15%. Chiffre particulièrement conséquent, ceci explique que les achats soient moins nombreux car les entreprises européennes ont du mal à faire face à des prix aussi élevés. Toute l’activité industrielle européenne est donc en train de ralentir faute de moyens financiers pour se fournir en métaux de base.
La baisse du cours du cuivre n’est pas encore suffisante pour permettre aux pays européens de faire de nouveaux projets qui utilisent ce métal. La situation avec l’aluminium est encore plus marquée car ce métal est très demandé à travers le monde, ce qui l’empêche de voir son cours chuter véritablement. L’Europe se retrouve alors dans l’impossibilité de se fournir en grande quantité de ce métal indispensable et donc de progresser.
Un marché inversé par rapport aux autres pays
Alors que pour la plupart des acheteurs mondiaux, la baisse des cours des métaux leur est favorable, pour la zone européenne, seuls ceux qui ne sont pas pris dans la problématique d’un dollar fort vont pouvoir être intéressants. Ceci réduit nettement le champ des possibilités puisque rares sont ceux dont la pénurie est la principale cause de chute de leur cours.
Le seul espoir qui subsiste est de voir que le dollar enregistre à son tour de signes de faiblesse. La prochaine annonce de la Fed sur les taux d’emprunt devrait également avoir des conséquences sur la devise américaine. Ce cas de figure permettrait de retrouver un équilibre entre les deux devises et de réduire ce rapport de force. Les regards sont donc portés sur les Etats-Unis en permanence afin de connaître la valeur du dollar chaque jour et réagir en conséquence.