La semaine dernière, l’or a dépassé le niveau important des 1.300 dollars l’once pour la première fois depuis mi-août. Si le mercredi 21 janvier, l’once valait 1.300 dollars, elle était parvenue à 1.307,98 dollars le lendemain pour ainsi dire que les investisseurs affectionnent une nouvelle fois ce métal précieux.
L’or continue à progresser
Vers la mi-janvier, la Banque nationale Suisse a annoncé sa décision d’abandonner le taux plancher du franc suisse, fixé 3 ans auparavant à 1.20 franc pour 1 euro. Afin de décourager les spéculateurs, les taux négatifs appliqués aux gros dépôts en francs suisses ont été alourdis. Cela n’a pourtant pas empêché l’or de progresser. Au contraire, il bénéficie des inquiétudes sur la santé de l’économie mondiale.
L’intervention de la BCE, bénéfique à l’or
Pendant ce temps, la BCE a mis en place son programme de rachats d’actifs. Par ailleurs, ces mesures étaient tant attendues du fait qu’elles auront pour effet d’injecter des liquidités sur le marché, profitant au métal précieux. En effet, le marché aurifère pourrait en tirer profit étant donné qu’il connaît déjà un regain de faveur.
La BCE a pour objectif de combattre les tendances déflationnistes en zone euro tout en accélérant les prix au profit de l’or, ce métal qui a toujours été considéré comme un bouclier contre l’inflation. Toutefois, l’appréciation du billet vert par rapport à l’euro rend l’achat d’or moins attrayant aux yeux des investisseurs qui disposent d’autres devises que le dollar.
L’argent suit l’or
Selon ses prévisions, le cabinet Capital Economics entend pour un cours de l’or de 1.300 à 1.400 dollars l’once d’ici la fin de l’année et de 1.400 à 1.500 dollars d’ici la fin 2016. Comme toujours, l’argent suit le rythme de l’or dans sa progression, ce qui amène à dire qu’il reste une alternative intéressante à l’or pour les investisseurs (en savoir plus). En outre, le prix de l’argent a atteint 18,48 dollars l’once, soit, son niveau le plus élevé depuis septembre 2014.