La légère faiblesse du dollar engendrée par les propos de la Fed qui remet à plus tard sa décision de relever les taux d’intérêt aurait dû faire remonter les différents métaux. Cependant, si cette nouvelle permet à certains de remonter légèrement, ce n’est pas le cas de tous.
Le cuivre en ascension verticale
Ce métal qui était à la peine ces dernières semaines a réagi immédiatement à cette nouvelle en augmentant de près de 300 dollars la tonne en l’espace de quelques jours. Pour les analystes, un tel retournement de situation n’est pas seulement dû au délai de la Fed mai surtout au fait que les métaux avaient réagi de façon trop pessimiste à chaque annonce.
Les derniers évènements dans le domaine ont servi d’argument pour montrer qu’il n’existe pas un seul facteur déterminant d’un cours mais une conjonction. La grève qui a sévi dans la grande mine d’Indonésie a permis aux autres producteurs de sortir de l’ombre et de pallier à ce manque de métal industriel.
D’autres métaux peu convaincus par la Fed
Si le cours de certains métaux a pu repartir à la hausse, d’autres se montrent plus pessimistes sur le long terme et ne vont pas avoir le même comportement. Le plomb et l’étain ne semblent pas vouloir remonter, affichant même une baisse supplémentaire quand les autres ont un léger sursaut. Le marché de ces deux métaux n’étant pas au beau fixe, il en faudra plus pour les convaincre de remonter réellement.
Le marché du nickel échappe à toutes les règles puisqu’il est pris entre une demande de la part de certains pays mais un surplus d’acier qui empêche sa valeur d’augmenter.
L’aluminium ne suit pas de courbe non plus, restant stable malgré les différentes décisions, car son cours est davantage lié à la demande dans les secteurs industriels et à sa capacité à fournir chaque client que par rapport à la force du dollar. Le changement de stratégie de certains groupes automobiles qui vont aller vers un matériau moins cher en fonction du marché actuel des métaux.