Avec un minerai de fer qui a perdu 33% en 2015, il est clair que des mesures doivent être prises afin de survivre à long terme. Les réserves disponibles au London Metal Exchange empêchent à l’heure actuelle de produire de façon à en tirer de réels bénéfices.
Des suppressions de postes à prévoir
Afin de conserver un certain équilibre financier, le groupe se dit prêt à revoir ses effectifs afin de ne conserver que les personnes qui ont une utilité immédiate. Un grand nombre de sous-traitants vont donc voir leur contrat s’arrêter et des licenciements font partie des résolutions pour 2016. Le cours des métaux va donc être responsable de la suppression d’un grand nombre d’emplois dans le secteur.
Lors d’une interview, la direction a avancé le chiffre immense de 50 000 postes concernés par cette opération de restructuration radicale. Pour l’heure, il est impératif de réduire les frais pour se maintenir la tête hors de l’eau. Les différents sites possédés par Anglo American sont alors concernés par les prochains mouvements avec des fermetures de certains départements jugés peu importants.
Divisions et dividendes remis en question
Pour opérer une modification suffisante, le groupe a prévu de fermer son exploitation de diamants ainsi que deux autres divisions qui font partie des moins rémunératrices. En se recentrant sur l’essentiel, l’avenir du groupe pourra être assuré sur le long terme. Industrial Metal et Bulk Commodities sont également concernés par cette restructuration avec une fermeture ou une suspension de la production à prévoir.
Les actionnaires vont subir la baisse du cours des métaux puisqu’Anglo American a l’intention de répercuter la chute. Loin de verser les mêmes dividendes, sa position est de montrer la réalité du marché. Les dividendes sur le deuxième semestre de 2015 ne seront donc pas versés. Pendant toute l’année 2016, ils seront suspendus puisque le groupe attend une reprise dans le domaine du minerai de fer. Dès que celle-ci sera engagée, les actionnaires vont de nouveau pouvoir profiter de leurs dividendes mais un effort commun est actuellement requis.