Après une année de hausses et de baisses successives, il est important de faire un bilan afin de savoir où se situent chacun des métaux. Si certains parviennent à garder la tête hors de l’eau, un grand nombre d’entre eux ont souffert de la chute du cours du pétrole et de la force du dollar.
Des métaux en chute libre par rapport à 2014
L’exemple de l’inox est particulièrement parlant puisqu’il a perdu 31,6 % par rapport à l’année dernière. Sa demande, notamment dans le domaine de l’automobile et des articles de cuisine a considérablement chuté. L’aluminium a connu une baisse particulièrement importante avec 22,1 % alors que ce métal a trouvé de nouvelles applications. Il traduit la baisse de la demande de la part de nombreux pays compte tenu d’un prix élevé généré par un dollar fort.
Le cuivre paye le fait que la Chine importe de moins en moins puisqu’il présente un bilan de moins 22,6 %. Le fer, pour sa part, enregistre probablement la baisse la plus conséquente avec une chute historique de 34,9 %. Pourtant présent dans la majorité des projets, ce résultat montre que le monde a amorcé un recul des grands projets à l’heure actuelle.
Les métaux précieux résistent à la crise
Même s’ils présentent une certaine baisse par rapport à 2014, l’or et l’argent prouvent une nouvelle fois qu’ils sont des valeurs refuges à part entière puisqu’elle reste maîtrisée. L’or qui a connu une année difficile avec la crise de l’euro, la dévaluation du yuan et un dollar encore trop important pour autoriser une vente record termine l’année avec seulement une perte de 5,2 % par rapport à l’année dernière. Il est possible d’affirmer qu’il s’agit d’une performance compte tenu de la conjoncture mondiale.
L’argent a suivi la même tendance mais il est en général moins demandé que l’or. Les investisseurs vont davantage se tourner vers l’or dans un contexte de crise. L’argent s’en sort pourtant pas mal, soutenu par une demande industrielle importante, puisque la baisse de son cours par rapport à l’année précédente est de 7,9 %.