Rio Tinto se tourne vers l’Afrique occidentale pour son projet gigantesque à Simandou dans la Guinée. Il va investir une somme colossale de 20 milliards afin d’exploiter le plus grand site de minerai de fer au monde. Le gouvernement guinéen a donné son consentement par le biais d’un accord avec le groupe minier anglo-australien dans la perspective de développer le site. Pour entamer les travaux, les droits d’exploitation de la partie sud ont été accordés. Or, les estimations laissent entendre que cette partie seulement est évaluée à 10 milliards de dollars en se référant au cours actuel. Le projet est plutôt prometteur en créant plus 45.000 emplois. « Avec de la transparence et des accords équitables, notre secteur minier a le potentiel de changer la Guinée » avance le président Guinéen, Alpha Condé.
Simandou, un site riche à minerai de fer important
Dans le projet, Rio Tinto envisage de fonder deux mines à ciel ouvert qui s’étendent sur six à huit kilomètres de long et aux environs de 1.5 kilomètres de large, basés à Pic de Fon et Ouéléba. Cette profondeur serait en mesure de fournir 2.4 milliards de tonnes de minerai à haute teneur en fer.
En collaboration avec le producteur d’aluminium chinois chinalco, le groupe minier de renom s’attend à produire 100 millions de tonnes de minerai de fer chaque année, sur une durée de 40 ans.
Quant à la Guinée, le projet devrait lui remporter 1.2 milliard de dollar à part les flux versés dans le tissu économique local. Vu que le Brésil et l’Australie investissent des milliards dans leurs mines, le marché mondial risque d’être saturé.
Un projet qui contribue au développement économique du pays
La mise en place de ces mines nécessite des infrastructures énormes, car Simandou est une région montagneuse. De ce fait, le projet va instaurer des voies ferrées d’à peu près 670 km. Ces chemins de fer vont servir de relais entre dix préfectures jusqu’à la côte Atlantique. Rio Tinto devra également construire une installation de déchargement maritime ainsi qu’un terminal d’exportation pour faciliter l’expédition du minerai vers les pays consommateurs.
Le projet contribue pleinement au développement économique du pays, car il va intégrer plusieurs secteurs. Pour ce faire, l’un des plus grands groupes miniers au monde cherche encore des partenaires financiers.