La conférence au Swiss Mining Institute de Genève était l’occasion pour les acteurs du marché de porter leurs réflexions sur les métaux précieux. Le sujet était abordé sur tous les angles par des économistes, des analystes et des spécialistes du secteur. Ces derniers estiment que la chute de la valeur des capitalisations minières a engendré une prise de conscience de la nécessité d’adapter les stratégies. En effet, la valeur des capitalisations minières a considérablement reculé en l’espace de trois ans, soit, de 70%. Il était fort probable qu’elle allait laisser des marques dans le secteur.
La stratégie de conscience renforcée
En conséquence, environ la moitié des directeurs généraux étaient remerciés sur la période alors que le seuil de rentabilité de l’or a été rabaissé d’un cinquième à moins de 1.250 dollar l’once explique en détail le gestionnaire de fonds spécialisé Konwave, Eric Meir.
Avec une stratégie de conscience de cette envergure, les entreprises sont passées à une stratégie de maximisation du retour sur investissement. Les mots d’ordre des intervenants venus exposés leurs activités tournaient notamment autour de : « Optimisation », « discipline » et « maîtrise des coûts ». D’ailleurs, ils s’adressaient à un parterre d’investisseurs potentiels.
Des mesures favorables au cours
Durant la conférence, le groupe Caledonia Mining en a profité pour revendiquer un prix de production par once d’or de 903 dollars américain.
Pour sa part, le géant Great Panther Silver a instauré la discipline particulière alliant un certain nombre de mesures de réduction des coûts.
De leur côté, les fondamentaux du marché tendent à s’assainir par le biais du tarissement en 2014 qui constitue une vague de ventes de produits adossés à l’or ETF.
Eric Meir a également souligné l’importance de la demande Chinoise et Indienne qui ont repris des couleurs. Or, ce regain d’intérêt est en mesure de soutenir les cours combiné au déclin attendu de la production minière. De ce fait, les sociétés minières devraient assister à l’évolution progressive de leur capitalisation.