Parmi tous les autres métaux, le mercure est le seul métal liquide à température ambiante, c’est-à-dire, entre -10° et + 40°C. De ce fait, il se caractérise par une extrême volatilité et peut-être porté à ébullition en dessous de 650 degrés. Avec cette température de fusion quasiment basse, le mercure peut s’allier avec tous les métaux, à l’exception du fer, du cobalt et du nickel. Ainsi, il reste stable vis-à-vis de l’air, de l’eau, des acides et des alcalins.
Les usages variés du mercure
Le mercure a longtemps été reconnu sous l’appellation « vif argent ». Bien qu’il soit classé parmi les métaux dits « lourds », son usage est complexe. Dans la médecine, le mercure sert à mesurer la température du corps, il s’agit du thermomètre à mercure. A cause de sa toxicité, il est devenu interdit de l’utiliser voici quelques années. Pourtant, il constitue également un bon traitement contre la syphilis. Dans la tannerie, les propriétés biologiques du mercure sont indispensables. Etant donné qu’il s’associe facilement aux métaux, le mercure est utilisé dans l’extraction de l’or, dans la production de chlore et de NaoH, dans l’éclairage des rues ainsi que dans les appareils électriques. Néanmoins, sa toxicité est favorable pour détruire les champignons et les moisissures dans la fabrication des fongicides.
Un élément métallique à propriété toxique
En effet, le mercure est un métal toxique. Dans l’eau comme dans la graisse, il est relativement soluble et sa propriété volatile peut être facilement respirée. Pourtant, en se liant avec d’autres molécules, il transforme leurs fonctions. En dépit de cela, son extraction primaire est de moins en moins utile. Par ailleurs, l’inhalation du mercure cause éventuellement de la toux et des nausées et l’empoisonnement à ce métal produit des maux de tête, des tremblements, la perte d’appétit ainsi que la chute des dents. Le mercure est même à l’origine de la maladie de Minamata au Japon, dû à l’ingestion des poissons contaminés par des sels mercuriels.