Le marché mondial du zinc assiste à une restriction de l’offre face à l’accumulation massive de stocks dans les entrepôts du London Metal Exchange ou LME, soit 85% de la production.
Cependant, cette surproduction chronique est en mesure d’entraîner un nouveau déficit pour cette année 2014. La situation est critique vu qu’elle affecte la tendance à la bourse des métaux. Certes, le zinc est disponible mais, son rôle dans la formation de prix est bien plus important que son rôle fondamental.
La fermeture des grandes mines
Au mois d’avril 2013, la plus grande mine souterraine canadienne Brunswick, gérée par l’Xstrata a été contrainte d’arrêter ses activités après cinquante années d’exploitation.
Peu après s’en suive la fermeture des autres mines, entre autres, la mine de Perseverance aussi basée à Canada, celle de l’Australie Century et Lisheen de l’Irlande.
La cause principale de leur fermeture serait liée à l’affaiblissement des gisements. Bon nombre d’analystes estiment qu’il s’agit de la renaissance du métal gris.
Le zinc, un métal industriel et financier
En tant que métal industriel, l’usage du zinc est indispensable en industrie automobile comme en industrie de la construction. Or, les grandes mines en suspension vont réduire l’offre d’où le redressement de l’offre.
La Chine qui est le premier consommateur et premier producteur mondiaux de zinc ingère 43% du zinc raffiné à lui seul pour ses infrastructures. Dû à la faiblesse des prix et des frais de traitement, les raffineurs chinois ont réduit leur production.
Son statut de métal financier révèle qu’une part importante de ces réserves de zinc est liée à des transactions financières. En conséquence, cette part n’est pas disponible sur le marché.