Les tubes en inox correspondent à la grande majorité de vente de ce métal dans le monde. Utilisé notamment dans les centrales thermiques et dans de nombreuses industries, les qualités de l’inox l’ont rendu indispensable car d’autres métaux ne sont pas en mesure de remplir le même rôle.
Le dumping flagrant de la Chine
Afin d’attirer la clientèle et de la fidéliser au détriment des autres pays, la Chine a pratiqué une stratégie de dumping qui consiste à vendre à perte. Cette attitude est cependant considérée comme de la concurrence déloyale car elle fait croire aux clients que les prix sont plus bas dans le pays alors que ce niveau est maintenu artificiellement.
Ayant rapidement compris le manège de la Chine, le Japon et l’Union européenne qui sont également des acteurs importants dans le domaine de l’inox ont déposé une requête auprès du tribunal de l’organisation mondiale du commerce qui a statué contre la Chine.
Une redistribution des cartes
La Chine doit donc impérativement cesser ses activités de dumping et se mettre en conformité avec la loi à ce sujet dans un délai maximum de deux mois. Si une nouvelle manœuvre était tentée de la part de ce pays, l’avertissement pourrait se transformer en sanction. Reste à savoir quelle sera la position de ce pays afin de garder un certain poids dans le marché de l’inox.
En attendant, les sociétés japonaises Nippon Steel et Sumitomo Metal Corp ont pu de nouveau remplir des contrats avec des acheteurs qui ont besoin de tubes en inox. Au niveau européen, la société espagnole Tubacex S.A et la compagnie allemande Salzgitter AG ont pu reprendre leurs activités en recevant de nouveau un nombre intéressant de commandes. La Chine devra s’intégrer dans ce paysage.